Récemment, la demande de remplacement d’implants mammaires a augmenté, soit par nécessité pour remplacer des implants anciens, soit par choix pour remplacer des implants récents par d’autres de forme et de volume différents.
Il convient de rappeler que les implants mammaires sont utilisés depuis plus de 40 ans et que les implants de première ou deuxième génération, posés il y a 10, 20 ou même 30 ans, constitués d’un gel semi-liquide ou peu consistant enveloppé d’une paroi externe monocouche lisse, peuvent se détériorer, se déformer et se rompre au fil des ans. Dans ce cas, la femme constate un changement d’aspect de la région mammaire avec des asymétries et une dislocation des implants, qui ont tendance à se contracter et à diminuer de taille ; il existe souvent une sensation d’inconfort ou de douleur, parfois spontanée et parfois évoquée par la palpation. Une échographie du sein ou une résonance magnétique nucléaire révèlent généralement une détérioration ou une rupture de l’implant. Ces événements peuvent également se produire, bien que moins fréquemment, avec les implants de nouvelle génération. En tout état de cause, il est nécessaire de rappeler qu’aucun implant, au-delà de ce qui est parfois promis par certains, n’est « éternel », même s’il n’est pas possible de définir une date « d’expiration ».
Il est donc conseillé aux femmes porteuses d’implants mammaires de se soumettre à un contrôle annuel et à une échographie et, en cas de doute, à une résonance magnétique nucléaire.
En cas de détérioration ou de rupture de l’implant, il est indispensable de faire retirer les implants et, si nécessaire, d’en poser de nouveaux. Dans la grande majorité des cas, les femmes préfèrent réintégrer ce qui a été enlevé, car pendant de nombreuses années, elles se sont vues avec une certaine apparence physique et il leur est difficile de revenir à un état initial qu’elles n’acceptaient pas auparavant.
Dans d’autres cas, la demande de remplacement n’est pas liée à la détérioration de l’implant, mais au désir de la femme d’avoir des implants de volumes et de formes différents.
Les problèmes techniques sont différents dans les deux cas et méritent une investigation spécifique, qui doit être mise en évidence lors de la visite.

VISITE PRÉ-OPÉRATOIRE

Ceci est fondamental afin d’évaluer la situation locale et, si possible, le type d’opération précédemment effectuée et le type de prothèse présente.
En cas de rupture, l’échographie et l’IRM seront étudiées et la situation locale sera examinée avec une attention particulière pour la contracture capsulaire, la dislocation de l’implant, les relations et l’harmonie entre la prothèse et la glande mammaire, une éventuelle ptose de l’aréole et la laxité cutanée. Il est très important de vérifier les motivations et les demandes de la femme car elles peuvent influencer considérablement le choix de la technique. Dans certains cas, il suffit d’enlever la prothèse avec la capsule qui l’entoure et d’insérer les nouvelles ; dans d’autres, il est nécessaire de modifier le plan d’insertion de l’implant, en passant généralement au plan sous-musculaire ; dans d’autres encore, il est nécessaire de soulever la glande et le complexe aréole-mamelon en même temps pour obtenir un résultat adéquat. Le choix des implants est encore plus important dans ces cas secondaires : la grande variété actuellement disponible sur le marché peut être exploitée pour répondre au mieux aux souhaits de la femme. Tous ces aspects doivent être abordés en profondeur lors de l’entretien et les différentes possibilités doivent être discutées en profondeur.
La demande de variation du volume des implants porte généralement sur une augmentation et beaucoup plus rarement, du moins actuellement, sur une réduction. Dans le cas d’une demande d’augmentation, il faut souligner qu’elle doit être d’au moins 20-25% pour être appréciable et justifier une seconde opération. Elle peut impliquer le choix de prothèses d’une forme différente de celles déjà en place et peut souvent être réalisée par une opération relativement simple. Dans le cas d’une demande de réduction, en revanche, il faut évaluer si la tonicité et l’élasticité de la peau permettent un simple remplacement des implants avec une réduction concomitante de la poche dans laquelle est logée la prothèse ou si, au contraire, un remodelage de la peau est également nécessaire, ce qui doit être expliqué à la femme.
Dans tous les cas, toutes les considérations relatives aux implants actuellement sur le marché seront exprimées.

Voir ce site https://www.aesthetics-ge.ch/fr/traitements/chirurgie-des-seins/augmentation-mammaire-geneve/ tenu par un spécialiste en augmentation mammaire à Genève !